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LibreOffice 7.0 bannit l'exportation vers le format swf en raison de la fin annoncée du support de Flash
Quelles alternatives pour les utilisateurs de la prochaine version de la suite bureautique ?

Le , par Patrick Ruiz

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LibreOffice 6.4 est disponible depuis la fin du mois de janvier de l’année en cours. C’est une version majeure et la dernière de la branche 6.x. En effet, The Document Foundation travaille déjà sur la prochaine version de la suite bureautique libre : la 7.0 attendue plus tard dans l’année. D’après ce qui ressort de façon ramassée d’une note de version préliminaire en lien avec cette mouture à venir, le filtre d’exportation vers le format de fichier Macromedia Flash fera l’objet de retrait. En d’autres termes, à partir de la version 7.0 de la suite bureautique libre, il ne sera plus possible d’exporter les dessins et présentations vers un fichier swf.

Le changement à venir interpelle en particulier les utilisateurs du logiciel de présentation des suites bureautiques libres LibreOffice et OpenOffice – Impress.


L’intérêt de la manœuvre (l’exportation vers le format swf) était de pouvoir visualiser la présentation sans avoir besoin d'une suite bureautique ou une visionneuse. Un simple navigateur web suffisait.

Seulement, la technologie Flash est sur le déclin depuis une dizaine d’années à cause de bogues et de failles de sécurité qui en ont fait une cible privilégiée des pirates informatiques. Depuis 2010, sa réputation en a pris un sérieux coup à cause des rapports d’attaques s’appuyant sur des vulnérabilités au sein de cette dernière. Le refus d’Apple de la prendre en charge la même année n’a pas été pour aider à refaire son aura. Comment oublier de citer Google qui, en 2016, a arrêté de l’activer par défaut dans son navigateur Chrome. Pourtant, Adobe continue de publier des mises à jour mensuelles, ce, même si la technologie est utilisée sur moins de 5 % des sites web de nos jours ou encore que le nombre d’internautes qui a eu accès à des contenus Flash via le navigateur Chrome est passé de 80 % en 2014 à moins de 8 % en 2018. C’est un fait, sur le terrain, Flash est sur la voie du cimetière. Dans une publication parue il y a 2 ans, l’éditeur le reconnaît et annonce que la fin de la prise en charge de la technologie est prévue pour la fin de cette année (2020).

« Adobe envisage de mettre fin à la prise en charge de Flash. Plus précisément, nous arrêterons la mise à jour et la distribution de Flash Player à la fin de 2020 et encouragerons les créateurs de contenus à migrer tout contenu Flash existant vers les nouveaux formats ouverts », écrit Adobe en 2017.



Les jours de Flash étant désormais comptés, qu'est-ce que cela signifie pour la sphère du développement web ? Google Chrome est le navigateur web le plus populaire et donc a un grand rôle à jouer dans la définition des tendances de ce domaine. Au travers d’une annonce liée à la version 55 du navigateur Chrome, la firme de Mountain View a donné sa position : c’est HTML5 pour remplacer Flash. D’ailleurs ce n’est pas la seule qui définit la position de Google. En effet, les premiers tests sur la généralisation de HTML5 sur YouTube remontent à une dizaine d’années.

Les utilisateurs d’Impress désireux de convertir leurs dessins et présentations en animations web devront donc regarder du côté de HTML dont la version 5 a fait l’objet de publication en 2014. Illustration sur la façon de procéder sur la première version de la suite bureautique libre LibreOffice.


La prochaine version de LibreOffice est annoncée avec des améliorations des filtres d’importation ou d’exportation vers PowerPoint. D’avis d’utilisateurs avertis, à défaut de pouvoir exporter vers le format Flash, le format PowerPoint fait l’affaire dans une quantité de cas de figure satisfaisante. L’utilisation du format S5 (Simple Standards-Based Slide Show System) basé sur xHTML est également envisageable. Dans ce cas, on reste sur l’axe de l’utilisation d’un navigateur web pour la lecture d’une présentation comme c’était le cas avec le format swf.

Source : notes de version

Et vous ?

Que pensez-vous de ce changement à venir dans LibreOffice ?
Comment vous y préparez-vous ? Quelles sont vos alternatives à l’exportation de présentations en swf ?

Voir aussi :

LibreOffice 6.3 est disponible en téléchargement et se caractérise par une interopérabilité accrue avec des formats de documents propriétaires
LibreOffice 6.1.3 et 6.0.7 sont disponibles pour Windows, macOS et Linux. Zoom sur les mises à jour de l'alternative open source à Microsoft Office
Une version améliorée de l'interface LibreOffice pour les écoliers qui permet d'apprendre le traitement de texte dès la maternelle

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Avatar de byrautor
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 30/04/2020 à 10:46
Tout cela pour démontrer à quel point l'anarchie informatique détruit toute construction pérenne, c'est la tour de Babel moderne ! et avec les brevets et protections en tout genre la régression générale viendra par le haut. On finit par comprendre les pays qui s'en débarrassent (trop vite au gré des inventeurs et découvreurs comme si, ce qu'ils font ne serait du qu'à leur propre savoir alors qu'ils ne font qu'exploiter ce qu'on leur a transmis gracieusement ou qu'ils ont trouvé chez les autres)
Blinded = aveugle = emoticone ?
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Avatar de tarassboulba
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 30/04/2020 à 11:55
La sélection de Darwin s'applique enfin à Flash. ( attention il bouge encore )
Un composant dont on veut garder le contrôle fini dans le fossé si la qualité n'est pas au rendez-vous.

Il a fallu plus d'une décennie pour que ce moment arrive.

Comme les langues mortes qui n'ont plus de locuteurs, on continuera de pouvoir lire le contenu déjà crée sous ce format ( honni par certains ou par la plupart ?).
Par contre il n'y aura plus a priori d'avantage à créer de nouveau contenu en Flash.
Et c'est sans doute mieux ainsi.

Et encore le Flash n'était pas un composant de coeur fonctionnel comme le cobol.
Si les décideurs réfléchissaient un peu plus à la pérennité des investissements ( formations du personnel, réutilisation des composants... )
Flash et tout son écosystème n'aurait eu sa place nulle part.
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